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Mail :  aarti.jaswa@inrae.fr

Sujet de thèse

Biocontrôle du mildiou de la vigne: construction et évaluation de communautés microbiennes synthétiques à effet antagoniste

Encadrants : Corinne VACHER (INRAE), Guilherme MARTINS (Bordeaux Sciences Agro)
Financement : Cofinancé à 50% par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) dans le cadre du Projet VITAE et à 50% par Bordeaux Sciences Agro
Période : 2023-2026

Résumé

L’une des voies préconisées pour réduire l’utilisation des pesticides est le développement du biocontrôle microbien. Une dizaine de produits sont commercialisés à ce jour mais en dépit de l’augmentation de leur usage et de leur popularité, ils restent moins efficaces et plus coûteux que les pesticides de synthèse. Les produits sont des suspensions constituées des cellules vivantes dont la viabilité diminue avec le temps. Par conséquence, leur durée de conservation est courte et leur application dans les vignobles nécessite des précautions particulières (conditions climatiques, qualité de l'eau). En plus les variations environnementales conduisent souvent à des difficultés de colonisation par la souche de biocontrôle, entraînant une faible efficacité sur les agents pathogènes. Toutes ces limites du biocontrôle microbien, tel qu’il est mis en œuvre actuellement sous forme de produits formés d’une seule souche microbienne à appliquer au champ, appellent à revenir aux principes écologiques du biocontrôle pour renforcer son efficacité et sa stabilité.

Les approches basées sur les communautés microbiennes synthétiques (SynCom) constituent un intermédiaire entre les analyses descriptives et corrélatives du microbiote des plantes en conditions naturelles et l’étude expérimentale d’un seul agent de biocontrôle. Ces communautés, construites à partir de souches isolées en conditions naturelles puis réassemblées et inoculées sur la plante en conditions contrôlées pourraient améliorer l'efficacité de l’activité antagoniste vis-à-vis du pathogène. L’objectif de la thèse sera de développer le biocontrôle microbien du mildiou de la vigne (causé par l’oomycète Plasmopara viticola) en s’appuyant sur une approche de communauté microbienne synthétique (SynCom).