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Financement: Plant2Pro
Partenariat: UMR Agroécologie DIJON - IFV
Période: Janvier 2020 - Janvier 2023
Responsable EGFV: Fatma OUAKED-LECOURIEUX

Résumé: Pour développer une viticulture plus durable tout en maintenant une récolte de qualité, il est important de trouver des alternatives aux intrants de synthèse d’ici 2025 (Plan Ecophyto 2) et d’interdire l’utilisation des produits cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques (Plan REACH). Dans ce contexte, les professionnels s’orientent vers l’innovation variétale en utilisant des résistances naturelles contre les pathogènes en se basant sur le modèle gène pour gène (Flor, 1971; Jones and Dangl, 2006). Ce type de gènes donnent des niveaux de résistance élevés mais « contournables », même si des stratégies de pyramidage peuvent être mises en place, leur durabilité réside sur la conservation de quelques traitements contre les pathogènes. Ces traitements doivent être respectueux de l’environnement et les produits de biocontrôle semblent être la solution la plus pertinente. Afin de proposer à la filière des produits de biocontrôle les plus efficaces, il est indispensable de comprendre l’interaction entre ces produits et le récepteur protéique de la plante. Les objectifs de ce projet visent à mieux décrire ces interactions en analysant des gènes codant les récepteurs de l’immunité appelés VvLYKs. Dans un premier temps, nous caractériserons la diversité génétique des récepteurs de l’immunité VvLYKs au sein de l’espèce Vitis vinifera puis nous étudierons par génomique fonctionnelle leur rôle dans la perception des chito-oligosaccharides (chitine des champignons, chitosan des produits de biocontrôle et facteurs Myc des mycorhizes) dans l’objectif finalisé d’accompagner et d’améliorer la résistance de la vigne aux maladies cryptogamiques.