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Financement: Région Nouvelle Aquitaine / CIVB
Partenariat: réseau Bordeaux-Adélaide-Geisenheim (BAG)
Période:
Responsable EGFV: Philippe PIERI

Résumé: De très nombreux vins sont produits dans le monde, qui diffèrent par la qualité, l’origine (terroirs, cépages), les méthodes culturales, les méthodes de vinification, d’assemblage, de vieillissement. Face à cette production pléthorique, la renommée et la valeur marchande d’un vin dépendent de sa typicité (son originalité gustative et sensorielle par rapport à d’autres vins) et du fait que celle-ci soit appréciée par le consommateur, et presque constante à travers des millésimes où le climat peut être très différent.  Les qualités organoleptiques d’un vin dépendent pour une large part de la composition des baies à la récolte, laquelle résulte notamment des interactions entre le porte-greffe, le cépage, l’environnement (sol et climat), et les diverses pratiques culturales qui peuvent modifier cet environnement (effeuillage…). Dans le contexte général du changement climatique, et plus simplement pour mieux comprendre les effets d’une variable majeure de l’environnement (la température) sur la qualité du raisin, le projet développé ici s’attachera à préciser les effets d’une élévation faible mais prolongée de la température sur le métabolisme des baies de raisin et sur l’impact sensoriel en résultant pour les vins en termes de potentiel aromatique. Ce projet s’attache à mieux comprendre la composante aromatique de la typicité de plusieurs cépages majeurs (Cabernet Sauvignon, Sauvignon blanc), et leur sensibilité à la température. Il porte aussi bien sur l’écophysiologie de la vigne que sur la composante organoleptique des vins et leur composition moléculaire. Ce faisant, il  permettra (1) de mieux orienter certaines pratiques culturales (2) d’identifier de nouvelles voies du métabolisme aromatique pendant la maturation et en cours de vinification, et (3) de faciliter une sélection génétique de long terme sur les cépages.